Ziguinchor : Un présumé détournement de 13 millions pollue l’atmosphère à l’UASZ

L' Université Assane Seck de Ziguinchor polarise décidément toutes les attentions ces derniers jours. Malheureusement il n'y a que le côté obscur de ce temple du savoir qui est mis en exergue.
 
 
Ce sont les femmes  de ménage qui lancent cette-fois ci un cri du cœur a l'endroit des autorités universitaires en l'occurrence le recteur.  En a croire Fatoumata Sandigy ancienne présidente de leur regroupement, la somme de « 13 millions de francs CFA » a disparu de la caisse de leur "GIE Zig Propriété", qui existe depuis 3 ans. Ainsi, elles pointent du doigt le professeur Daouda Niang. L' enseignement chercheur aurait profité de la fin du mandat de la première équipe dirigeante pour bouleverser la donne lors de l'AG de renouvellement.
 
 
Selon l'ancienne présidente du groupement Fatoumata Sandigy, l'histoire a éclaté lorsque la demande de relevé  des comptes a été faite par Daouda Niang avant l'AG. En effet, M. Niang ayant constaté que ces femmes ont fait deux prêts au niveau de la structure financière où le compte du GIE est logé, a accusé l'équipe sortante de détournement de 8 millions de FCFA.
 
 
Ainsi la dame Sandigy exige que les preuves du présumé vols soient apportées. Ce que l'accusateur n'a pas pu faire. Ainsi, la dame Sandigy affirme que lors de sa gestion , « le compte disposait de 18 millions au moins, alors que le professeur chargé de les encadrer avançait  le chiffre de 12 millions ». 
 
 
Cependant le compte détenait au mois de septembre 2022 avant le départ de l'ancienne équipe en janvier dernier,  « presque 23 millions,  en fin novembre, une valeur de 1 800 181 F CFA », souligne l'ancienne présidente.
 
Toutefois, ces femmes  posent la question si les 8 millions" disparus " sont considérés comme volés où sont passés le reste? 
 
Fatoumata Sandigy et Cie demandent toutefois à M. Daouda Niang et à l'actuelle présidente du GIE Maïmouna Dhiediou de leur fournir des justifications des différentes opérations sur le compte de groupement de juin au 16 novembre 2023, et à quoi a servi cet argent, d’autant plus  que ces techniciennes de surface sont restées deux mois sans salaire. 
 
 
Cette affaire qui a fini de polluer l'université cheikh Assane Seck de Ziguinchor, semé ainsi une division au sein de la GIE. 
 
Fatoumata Sandigy et ses camarades ont saisi ainsi l'inspecteur du travail. Elles seront entendues sur le fond du dossier la semaine prochaine.
 
Ainsi, contacté le professeur Diémé  Sow  qui est à l'origine de la création du GIE Zig Propriété n'a pas souhaité se prononcer.
 

Articles similaires

Newsletter

Commentaire récents

Aucun Commentaire