La sûreté urbaine SU a bouclé le dossier et l'a déposé sur la table du procureur de la République, l'affaire concernant la pouponnière " Keur Yeurmandé" de Ndella Madior Diouf. Cette dernière principale suspecte avec neufs de ces employés complices; ont fait l'objet d'un retour de parquet ce mardi, leurs sorts devraient être ce mercredi.
Parmi les chefs d'accusation pesant sur Ndella Madior Diouf, est ajoutée, la traite de personnes. En effet, l'auteur de la vidéo A.S a révélé aux enquêteurs «avoir entendu du personnel que Ndella Madior Diouf avait vendu un enfant à huit(8) millions de francs CFA».
Ainsi, le journal souligne qu'elle a nié ces accusations et soutient face aux policiers que son seul but en créant la pouponnière, c'était de lutter contre l'infanticide, le refus de paternité ainsi que la violences faites aux femmes. Il se trouve que l'enquête révèle autres choses «Il s’avère, selon les policiers, que Ndella Madior Diouf ciblait des femmes enceintes, en état de détresse ou vulnérables, qu’elle emmenait à la pouponnière, rapporte le Libération. Puis, ces dernières accouchaient sur place avant d’abandonner leurs bébés auprès d’elle. Par la suite, elle procédait au trafic de ces êtres en les offrant à d’autres personnes moyennant une compensation financière.»
Ainsi le journal rapporte que «l’affaire pourrait faire l’objet d’une information judiciaire» et que «le maître des poursuites fera aujourd’hui (mercredi) son réquisitoire introductif pour ensuite désigner un cabinet d’instruction».
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