Le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang et le leader de l'ex parti-pastef Ousmane Sonko vont se retrouver le 4 janvier devant la Cour Suprême. Toutefois, Ousmane Sonko a été condamné en appel six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts pour diffamation et injure publique au préjudice du ministre du Tourisme. Et en première instance il avait écopé deux mois avec sursis et la même sanction pécuniaire.
Cependant le patriote en chef a saisi la Cour suprême pour obtenir l'annulation de la décision de la Cour d'appel. S'il gagne toutefois, il peut espérer recouvrer son droit de participer à l'élection présidentielle du 25 Février 2024. Ce, l'enjeu principal pour lui dans le procès. Dans le cas échéant, Sonko devra remiser ses ambitions présidentielles.
«Si la Cour suprême confirme la Cour d’appel, c’en sera fini de sa candidature. D’autant plus que, depuis 2019, le rabat d’arrêt n’est plus suspensif», souligne Les Échos dans son édition de ce jeudi. Du coup, commente le journal, «le dossier contre Mame Mbaye Niang est plus gros de danger pour le leader de Pastef» que le dossier Adji Sarr, qui lui vaut une condamnation par contumace, frein à la délivrance d’un kit de parrainages à son mandataire, Ayib Daffé.
Ainsi le journal conclut par «Les avocats de Sonko doivent se battre de toutes leurs forces, user de toute leur science, pour pousser la Cour suprême à infirmer cette décision de la Cour d’appel».
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