Matriarche du mouvement Forces Citoyennes, Maïmouna Bousso a réagi suite au refus de la DGE ( Direction Générale des élections ) de donner au mandataire du leader du Pastef Ousmane Sonko ses fiches de parrainage.
Pour la Dame c'est un acte irrecevable de la part de l'administration
" Le Président Sonko a été investi par une coalition de partis politiques légalement constitués, lesquels on tenu, pour lever toute équivoque, à signer une déclaration commune d'investiture que le mandataire détenait par devers lui. Il n'empêche. L'administration électorale s'est substituée au Conseil constitutionnel pour vouloir éliminer le Président Sonko de la course. Mais ce n'est que peine perdue " a-t-elle soutenu.
La présidente du mouvement Forces Citoyennes ajoute que seul le conseil constitutionnel est habilité à dire qui est où n'est pas candidat aux présidentielles de février 2024. Une forfaiture de plus faite contre Ousmane Sonko qui ne cesse de vivre toutes sortes d’injustices de 2016 à nos jours.
Maïmouna Bousso livrant ses dure vérités estime que "la DGE a refusé aux mandataires de donner de simples fiches de parrainage pour le citoyen Ousmane Sonko par seul motif qu'il est inéligible. Jamais et nulle part, Ousmane Sonko n'a vu se faire notifier une décision de justice qui parle de l'ineligibilité".
Selon elle, " le gouvernement de Macky Sall a usé et abusé de notre justice pour asseoir un règne à la place de la démocratie et confisquer les acquis de plusieurs années de lutte et de résistance . C’est dans cette démarche que plusieurs adversaires politiques se sont vus écartés des élections , de Karim Wade à Khalifa Sall en passant par l’élimination de plusieurs candidats au cours d’un processus de parrainage opaque".
Pour Maïmouna Bousso le chef de l'état Macky Sall et son régime continuent d'utiliser les appareils de l'État pour combattre leurs adversaires. " Comme à l’accoutumée, le Président Macky Sall viole la loi. Il utilise la justice pour poursuivre des adversaires politiques. Il utilise la gendarmerie pour réprimer le peuple. Et maintenant, il utilise des fonctionnaires qui se prennent pour des juges électoraux et qui se permettent de remplacer le conseil Constitutionnel qui est seul habiliter à dire qui est candidat et qui ne peut pas considérer. Jusqu'à présent on ne parle pas de candidat on parle de candidat à la candidature et tous les Sénégalais ont le droit de candidater. Donc ils ont violé la loi" a-t-elle fustigé
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