Interviewé à( RFI et France 24): Macky Sall se prononce pour la première fois sur la dissolution de PASTEF.

Le président de la République du Sénégal Macky Sall a accordé une  interview à RFI et France 24 dans le cadre de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Interrogé sur les questions du coup d'État au Niger le président sénégalais souligne que l'option diplomatique est privilégiée. Toutefois, l'option d'une intervention militaire est toujours sur la table. Mais pour sortir de la crise la meilleure solution serait de la faire pacifiquement.
 
Interpellé sur la question de renoncer au 3 ème mandat, le 3juillet lors de son discours à la nation, Macky Sall précise que juridiquement il y avait droit la constitution lui permettait de briguer un second quiquenat mais son code d'honneur lui a valu de légué les reines du Sénégal aux prochaines élections présidentielles de février 2024. Et sur le choix de son candidat pour le Benno Bokk Yaakar le chef de l'État souligne que même s'il n'existe pas d'unanimité sur la candidature d'Amadou Bâ il est l'heureux élu. Même si sa personne ne fait pas le poids de l'opposition, il a la majorité pour pouvoir gagner les élections au premier tour.
 
 
Concernant la condamnation de Ousmane Sonko le président Macky Sall n'a pas voulu répondre sur la question car le dossier toujours dans les mains de la justice. Mais que la dissolution du parti Pastef est" justifiée par ses appels à l'insurrection."
 
Entre autres le président Macky Sall déclare qu'il n'écarterait  pas la possibilité d'être secrétaire général des Nations Unies si le besoin de faits sentir et aux demandes des autres pays même si ce n'est pas sa "vocation première"
 

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