Des centaines de personnes placées sous mandat de dépôt dans le cadre des enquêtes relatives aux tensions politiques ces derniers trois ans ont recouvré la liberté. En effet, avec une vague de libération. Ce ci entre dans le cadre de décrispation de l'espace politique.
Selon les Échos qui donne l'information, certains de ces ex détenus croient pouvoir avoir une indemnisation en guise de réparation pour les dommages qu'ils estiment avoir subi de leur incarcération qui a duré des mois. Mais ils risquent de se désenchanter. «L’indemnisation n’est envisagée qu’à la suite de l’épuisement de la procédure, rappelle dans ledit quotidien l’avocat droit-de-l’hommiste Me Amadou Diallo. C’est quand la personne a été par exemple relaxée ou acquittée et qu’elle ait fait l’objet d’une détention d’une certaine durée. Donc, a priori, lorsqu’il n’y a pas jugement, on ne peut pas parler d’indemnisation parce qu’il faut savoir qu’il s’agit de liberté provisoire. Et qu’en principe, les procédures sont toujours en cours.»
Cependant, pour pouvoir espérer obtenir même cette indemnisation; a conseillé l'avocat, " les détenus politiques" devraient accordé leur priorité au jugement «S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent saisir la Cour suprême pour une indemnisation, indique Me Diallo. A priori, c’est comme ça que ça se passe. Maintenant s’il n’y a pas de jugement, à mon avis, on ne peut pas dire qu’ils peuvent valablement saisir la Cour suprême.»
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