" Il y a de la Haute trahison dans l'air, Macky Sall persistant à piétiner la Constitution" (Thierno Alassane Sall)

La commission chargée de réfléchir sur la date de l'élection présidentielle au dialogue a préconisé la date du 02 juin pour le premier tour. Cela prolonge le mandat du président Macky Sall de 3 mois. Une situation qui crée une nouvelle polémique sur la toile comme celle de cette loi votée par l'assemblée nationale et rejetée par les juges du conseil constitutionnel estimant qu'aucune structure ou autorité ne peut prolonger ou diminuer le mandat du chef de l'État.
 
 
Ainsi, le candidat Thierno Alassane Sall indique que " Comme prévu, les "dialogueurs" ont livré à 100 % la commande de Macky Sall : - Un premier tour de l'élection présidentielle le 2 juin; - Une prolongation du mandat de Macky Sall jusqu'au mois de juillet au moins, dans l'hypothèse d'un second tour sans contestation. - Une tentative de réintégration de certains candidats écartés par le Conseil Constitutionnel, dont un parjure récidiviste. Triste Pays où un parjure a pour avocat le Président de la République et ses obligés" 
 
 
Le candidat à la présidentielle rappelle ainsi dans un communiqué " Macky Sall et ses complices oublient juste un "détail" : si tous les partis politiques du Sénégal, l'ensemble de la société civile, les candidats officiels ou recalés, se mettaient d'accord, leur consensus ne saurait prévaloir sur la Constitution" 
 
 
Le candidat de la République des valeurs de poursuivre: " Son assemblée sélectionnée de Diamniadio a moins de légitimité que l'Assemblée nationale du Sénégal. Et on sait la décision irrévocable du Conseil constitutionnel sur le "consensus" de l'Assemblée nationale visant à violer la Constitution et à reporter l'élection présidentielle" 
 
 
Cependant, pour ce qui est du respect du calendrier électoral et des décisions de justice, Thierno Alassane Sall souligne une haute trahison sur la proposition de la date de l'élection présidentielle fixée après la fin du mandat du président Macky Sall. Estime ainsi que si le conseil constitutionnel accepte cette proposition il s'est renier: 
 
"Il y a de la Haute trahison dans l'air, Macky Sall persistant à piétiner la Constitution. Le Conseil constitutionnel du Sénégal ne peut que persister et signer, que fixer l'élection présidentielle après le 2 avril est anticonstitutionnel. Sauf à se renier", a conclu Thierno Alassane Sall.

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