Suite à l'interprétation de Guys Marius Sagna, le ministre des forces armées Me Omar Youm a demandé aux députés de poursuivre l'enquête dans l'affaire Didier Badji et Fulbert Sambou portés disparus depuis le 18 novembre 2022. En effet, cela fera un an que l'adjudant chef de la gendarmerie Didier est porté disparu. Il était accompagné de Fulbert Sambou dont le corps a été retrouvé sans vie, repêché par un pêcheur. Les deux hommes étaient en pleine partie de pêche le jour de leur disparition.
Dans les lignes de l'observateur, le porte-parole de la famille du gendarme, Moïse Badji révèle que le salaire de ce dernier a été coupé: << Ses enfants, scolarisés dans le privé, ne peuvent plus aller à l’école, faute de moyens. C’est douloureux, dénonce-t-il. Comme si leur papa était un criminel. Cela nous fait mal.>>
Moïse Badji rapporte également que depuis la disparition de son neuveu «les autorités de la gendarmerie» n’ont fourni aucune information à la famille. «Cela fait déjà un an qu’on attend les éléments de l’enquête. Les choses n’ont pas changé. (…) Ils ont tué Fulbert, l’ont jeté en mer et ramassé son corps. Après, ils nous ont remis un cadavre. Nous sommes tous en colère. Nous demandons au procureur de la République, qui avait annoncé l’ouverture d’une enquête, de nous en donner les éléments.» a-t-il dit.
Au village d'origine de Didier Badji et de Fulbert Sambou des prières ont été organisées le 18 novembre à Dakar et à Bliss:«pour rafraîchir la mémoire à nos parents des Îles Blis», précise Moïse Badji. Qui révèle que l’épouse de Didier Badji, basée à l’étranger, n’a pu faire le déplacement. «Elle a peur, affirme l’oncle du disparu. Elle a longtemps attendu les explications des autorités. De guerre lasse, elle s’est révoltée dans les médias. Maintenant, elle a peur d’être tuée ou mise en prison. On ne sait jamais.»
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